vendredi 12 août 2011

Sopra Group effectue son premier bilan carbone

Paris, le 28 juillet2011 - Au 1er semestre 2011, Sopra Group a réalisé son premier Bilan Carbone®. Cette action s’inscrit dans une démarche générale d’amélioration continue en matière environnementale initiée avec la création d’une structure dédiée au développement Durable dès 2009. L’analyse des émissions de Gaz à effet de Serre (GES) a permis de restituer un bilan global pour Sopra Group en France.
 
Un bilan mené selon les méthodes et outils de l'Ademe

Trois périmètres d'émission ont été pris en compte :
- Les émissions directes liées à la combustion de carburants, principalement le chauffage de quelques sites ;
-Les émissions intermédiaires, incluant les achats d'énergie et les déplacements ;
-Les émissions étendues, incluant les achats de consommables, l'amortissement des immobilisations, le fret amont et le traitement des déchets.

Un plan d'actions avec des priorités claires et un objectif de réduction des émissions sur une période de 4 ans

Des objectifs de 10 % sont fixés à minima sur une période de 4 ans à compter de 2012 avec une amélioration du ratio :

- Tonnes de CO2/Chiffre d'Affaires ;
- Tonnes de CO2/collaborateur pour les déplacements ;
- Tonnes de CO2 par m2 pour les émissions liées à l'énergie.
Ces objectifs seront revus régulièrement à partir de 2012 au vu des progrès réalisés sur une année.
Dans un second temps, à partir de 2013, la maîtrise des moyens de réduction devra permettre de rehausser les objectifs globaux.
Des actions qui vont être renforcées et de nouvelles pistes explorées dès 2011
Pour un groupe de conseil et de services informatique, le poste le plus impactant pour l'environnement les déplacements pour l'exercice de ses activités. Sopra Group est implanté en France sur une trentaine de sites qui couvre l'ensemble de l'hexagone. Ses clients sont eux-mêmes implantés sur tout le territoire français et à l'international.

Dans ce contexte, Sopra Group a mis en place un plan d'actions sur plusieurs axes, notamment la limitation des déplacements avec le développement accéléré de la visioconférence et l'incitation à l'utilisation des transports les moins polluants.

Le 2ème poste important d’émission de GES concerne les moyens et services informatiques. De nombreuses actions ont été mises en place depuis plusieurs années par le Groupe, avec une gestion rigoureuse du parc de serveurs et des matériels informatiques (virtualisation des serveurs, mutualisation des équipements, mise en place de solutions pour diminuer la consommation énergétique des postes de travail)… Des actions de sensibilisation des collaborateurs aux éco- gestes ont également été renforcées et des chartes vertes « PC » et « Impression » ont été déployées. Enfin, une analyse précise des équipements a été réalisée pour renouveler les équipements les plus consommateurs d’énergie et les remplacer par de nouveaux types de matériels plus favorables à l’environnement.

Enfin, le 3ème poste significatif dans le bilan carbone concerne le parc immobilier. La recherche des futurs locaux liée à l'extension de l'activité du Groupe en région intègre les dernières exigences environnementales pour les nouveaux bâtiments. Ainsi, Sopra Group vient de signer son 1er « bail vert » pour ses futurs locaux du site de Lyon (8000m2), bâtiments éligibles aux nouvelles normes HQE et BBC. Au-delà des axes d'amélioration identifiés dans le cadre de la politique générale des locaux en France, l'analyse faite lors du bilan carbone au niveau de chaque site va permettre de rechercher les actions les plus adaptées aux spécificités de ces sites et de piloter leur consommation énergétique.

De nombreuses autres actions de progrès ont déjà été déployées mais seront renforcées, notamment en matière de tri sélectif, de gestion des déchets et de dématérialisation des documents. A titre d'exemple de progrès, sur les 2 dernières années, la consommation de papier a été réduite de 30 %.

samedi 6 août 2011

Faguo la marque qui plante des arbres

Faguo réalise son Bilan Carbone.
A l’issu du bilan carbone, des actions avaient été mises en place:
  • Suppression des boites à chaussures en plastiques au profit de boites en carton recyclé.
  • 50% de la production des sneakers a été développée à proximité du port de fret permettant ainsi de réduire les émissions de transport routier en Chine.
  • L’acheminement de la production est réalisée par bateau de Chine vers la France, puis par canaux Sur l’axe Le Havre – Paris
En 2010, grâce à ces actions, l’impact carbone par paire a été réduit de 4,4%. Aujourd’hui une paire de FAGUO émet 8,81kg CO2e.

La collaboration avec un ESAT
Le stockage et l’envoi des paires de sneakers est confié à un ESAT, un Etablissement ou Service d’Aide au Travail en région parisienne.

Ce centre permet à des personnes handicapées d’exercer une activité rémunérée, d’avoir un soutien médico-social et éducatif en vue de favoriser une vie sociale et professionnelle.

jeudi 4 août 2011

Le magazine GEO fait son Bilan Carbone®

En 2008, le magazine GEO a dégagé dans l’atmosphère 2847 tonnes équivalent CO2, soit 800g par magazine. Une émission inférieure à celle nécessaire pour chauffer l’eau d’un bain, selon l’Ademe.



Ces émissions de gaz à effet de serre proviennent de cinq secteurs : la rédaction, le papier, l’impression/finition, la diffusion et la gestion de fin de vie des magazines.


  • Le papier : 47% des émissions - La couverture et le cahier de chaque exemplaire du magazine sont produits en Finlande. Consommation d’énergie, packaging, transport jusqu’à l’imprimerie… En 2008, la fabrication du papier de GEO a entraîné l’émission de 1347 t eqCO2 dans l’atmosphère, dont 1196 pour les cahiers du magazine.
  • L’impression : 25% des émissions - Les magazines sont imprimés ensuite en Allemagne, à Gütersloh. Avec 702 t eqCO2 dégagés, la phase d’impression représente un quart du total des émissions de CO2 de GEO.
  • La rédaction : 13% des émissions - En 2008, la rédaction du magazine a dégagé 363 t eqCO2 dans l’atmosphère. Ce chiffre s’explique notamment par les nombreux déplacements des journalistes, qui se font souvent en avion (160 t eq CO2). Autre département émetteur de CO2 : les opérations de promotion et l’ensemble des services extérieurs à la rédaction (145 t eqCO2).
  • La diffusion : 10% des émissions  - Une fois imprimés, les magazines sont transportés en camion jusqu’au dépôt de Servon, en Seine-et-Marne. Ce trajet entraîne l’émission de 145 t eqCO2. 
Les exemplaires sont ensuite envoyés par la Poste aux abonnés (55 t eqCO2), diffusés dans les kiosques français par les NMPP* (35 t eqCO2) ou envoyés par avion ou par camion aux quatre coins du monde (46 t eqCO2).

La délocalisation de la conception et de l’impression du magazine peut sembler coûteuse pour l’environnement. Pourtant, la fabrication d’un numéro de GEO suit un tracé géographique linéaire (Finlande-Allemagne-France), qui n’a qu’un faible impact sur la quantité d’émissions de gaz à effet de serre.
  • La fin de vie : 4% des émissions - Les magazines invendus sont recyclés à 90%. Mais la prise en charge de leur « fin de vie » entraîne l’émission de 18 t eqCO2 dans l’atmosphère.
Le Bilan Carbone® tient compte également de la « fin de vie » des exemplaires diffusés (127 t eqCO2). Si cette étape est peu polluante, c’est en grande partie grâce aux fidèles lecteurs de GEO. En effet, environ 60% des magazines diffusés sont archivés. Une démarche écoresponsable qui n’entraîne aucune émission de CO2.


A quoi va servir le Bilan Carbone® de GEO ?

S’appuyant sur les résultats de son Bilan Carbone®, la rédaction de GEO évalue actuellement les moyens de réduire au maximum ses émissions de gaz à effet de serre.

Elle ne compte pas s’arrêter là. GEO a décidé de s’investir dans un projet de développement durable en partenariat avec l’association GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand. Le magazine va venir en aide aux Indiens Kogis de Colombie, via l’ONG Tchendukua Ici et Ailleurs, pour régénérer le couvert forestier et ainsi fixer plusieurs milliers de tonnes de CO2.

*NMPP : Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne