jeudi 4 août 2011

Le magazine GEO fait son Bilan Carbone®

En 2008, le magazine GEO a dégagé dans l’atmosphère 2847 tonnes équivalent CO2, soit 800g par magazine. Une émission inférieure à celle nécessaire pour chauffer l’eau d’un bain, selon l’Ademe.



Ces émissions de gaz à effet de serre proviennent de cinq secteurs : la rédaction, le papier, l’impression/finition, la diffusion et la gestion de fin de vie des magazines.


  • Le papier : 47% des émissions - La couverture et le cahier de chaque exemplaire du magazine sont produits en Finlande. Consommation d’énergie, packaging, transport jusqu’à l’imprimerie… En 2008, la fabrication du papier de GEO a entraîné l’émission de 1347 t eqCO2 dans l’atmosphère, dont 1196 pour les cahiers du magazine.
  • L’impression : 25% des émissions - Les magazines sont imprimés ensuite en Allemagne, à Gütersloh. Avec 702 t eqCO2 dégagés, la phase d’impression représente un quart du total des émissions de CO2 de GEO.
  • La rédaction : 13% des émissions - En 2008, la rédaction du magazine a dégagé 363 t eqCO2 dans l’atmosphère. Ce chiffre s’explique notamment par les nombreux déplacements des journalistes, qui se font souvent en avion (160 t eq CO2). Autre département émetteur de CO2 : les opérations de promotion et l’ensemble des services extérieurs à la rédaction (145 t eqCO2).
  • La diffusion : 10% des émissions  - Une fois imprimés, les magazines sont transportés en camion jusqu’au dépôt de Servon, en Seine-et-Marne. Ce trajet entraîne l’émission de 145 t eqCO2. 
Les exemplaires sont ensuite envoyés par la Poste aux abonnés (55 t eqCO2), diffusés dans les kiosques français par les NMPP* (35 t eqCO2) ou envoyés par avion ou par camion aux quatre coins du monde (46 t eqCO2).

La délocalisation de la conception et de l’impression du magazine peut sembler coûteuse pour l’environnement. Pourtant, la fabrication d’un numéro de GEO suit un tracé géographique linéaire (Finlande-Allemagne-France), qui n’a qu’un faible impact sur la quantité d’émissions de gaz à effet de serre.
  • La fin de vie : 4% des émissions - Les magazines invendus sont recyclés à 90%. Mais la prise en charge de leur « fin de vie » entraîne l’émission de 18 t eqCO2 dans l’atmosphère.
Le Bilan Carbone® tient compte également de la « fin de vie » des exemplaires diffusés (127 t eqCO2). Si cette étape est peu polluante, c’est en grande partie grâce aux fidèles lecteurs de GEO. En effet, environ 60% des magazines diffusés sont archivés. Une démarche écoresponsable qui n’entraîne aucune émission de CO2.


A quoi va servir le Bilan Carbone® de GEO ?

S’appuyant sur les résultats de son Bilan Carbone®, la rédaction de GEO évalue actuellement les moyens de réduire au maximum ses émissions de gaz à effet de serre.

Elle ne compte pas s’arrêter là. GEO a décidé de s’investir dans un projet de développement durable en partenariat avec l’association GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand. Le magazine va venir en aide aux Indiens Kogis de Colombie, via l’ONG Tchendukua Ici et Ailleurs, pour régénérer le couvert forestier et ainsi fixer plusieurs milliers de tonnes de CO2.

*NMPP : Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne

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